Charles
Messier |
PL
13, Mem. de l'Ac. R. des Sc. 1760, Paris 1766 |
Charles
Messier
Planche
13, Mémoires de l'Académie Royale des Sciences 1760
E' la terza
delle carte (19,2x16,6cm) che corredano l'articolo che Messier scrisse a commento delle sue
osservazioni sul primo ritorno della cometa di Halley, dopo che questi ne aveva
predetto e calcolato il ritorno.
Descrive il
percorso della cometa dal 1 Maggio al 15 Giugno 1759 tra le costellazione
dell'Idra e del Sestante. La cometa era già uscita dalla congiunzione con il
Sole e si stava allontanando.
L'orbita è
tracciata unendo i punti di osservazione giorno per giorno e viene confrontata
con i dati calcolati supponendo l'orbita della cometa di forma parabolica.
Le stelle
sono riportate con precisione sulla carta che presenta un reticolo in proiezione
trapezoidale polare equatoriale. La declinazione e l'ascensione retta possono essere lette
con la precisione di un grado e sono rappresentate ogni cinque attraverso una
linea. A questo reticolo ne è sovrapposto un altro, di proiezione polare
eclittica, che evidenzia la latitudine e la longitudine con la precisione di un
grado.
La memoria
"Sur la comète de 1759, ou le retour de celle de 1682, par M. De l'Isle",firmata
da De Lisle, presentata all'Académie nel 1760, fu stampata nel 1766.
Titolo della
tavola
L'incisore
La scala
delle magnitudini stellari
Particolare
dell'orbita della cometa osservata e calcolata
Particolare
dell'orbita della cometa osservata e calcolata
La
costellazione della Coppa
Consulta gli
indici di tutti i volumi dell'
Histoire
de l'Académie Royale des Sciences
Mémoires
de Mathématique et de Physique
Charles
Messier
Per cortesia
di
Messier
(Charles), astronome né à Badonviller en Lorraine, le 26 juin 1730, était le
dixième de douze enfants; il n'avait pas onze ans quand il perdit son père. A
l'âge de vingt ans, en 1751, il vint à Paris, presque sans autre
recommandation qu'une écriture nette et bien lisible, et quelque habitude du
dessin. Delisle le prit
chez lui pour tenir ses registres d'observations, et le chargea d'abord de
copier une carte de la grande muraille
de
la Chine
et un plan de Pékin
. Placé dans un observatoire, Messier
se rappela le plaisir qu'il avait eu, en 1744, à contempler la comète
visible cette année-là, qui était l'une des plus curieuses que
l'on eût encore observées. Il avait remarqué avec le même intérêt la
grande éclipse
de Soleil
de 1748, qui décidait au même instant la vocation de Lalande
et celle de Maskelyne.
Libour, secrétaire de Delisle, le forma aux observations journalières, à
celles des éclipses et à la recherche des comètes. Messier
dit, dans ses Mémoires, que dès le fin de 1753, il commençait
à être bien exercé dans le genre de travail qui lui convenait le mieux, et
auquel en effet il se borna toute sa vie; car sa curiosité pour les phénomènes
astronomiques s'arrêtait au plaisir de les observer, d'en marquer exactement le
temps et les autres circonstances, sans jamais sentir l'ambition de se mettre en
état de les calculer et de les prédire. Il travailla quelque temps avec
La Grive
au plan de Paris et à la carte de France, pour laquelle il leva le plan du
bois de Verrières. Delisle était revenu de son voyage en Russie avec une ample
collection de livres, de manuscrits, d'observations astronomiques et géographiques,
qu'il avait cédée au dépôt des cartes de la marine, d'où la partie
astronomique est passé depuis à l'Observatoire de Paris. Il avait reçu en échange
le titre d'astronome de
la Marine
, avec un traitement annuel; il avait obtenu pour Messier
le titre de commis du dépôt, avec 500 fr. d'appointements par an. Delisle y
joignait le logement et sa table. Sur un avis venu de Dresde, Messier
suivit la comète de 1758, depuis le 15 août jusqu'au 2 novembre, et
Delisle garda soigneusement pour lui des observations qu'il croyait avoir
suffisamment payées. Il en
fit de même pour la célèbre comète
de 1759, qu'on
attendait suivant la prédiction de Halley.
Tous les astronomes étaient curieux de voir cette comète dès les premiers
jours de son apparition, pour constater d'autant mieux les dimensions de l'ellipse
qui l'avait ramenée à des intervalles de 75 et 76 ans.
Le
retour de cette comète avait été pour Clairaut
le sujet d'un immense travail, par lequel il calculait tous les retards qu'elle
devait avoir éprouvés sur sa route dans le voisinage de Jupiter
; et il était
parvenu à marquer à 19 jours près l'époque où elle se retrouvera à son périhélie
: mais ces
calculs tout nouveaux avaient besoin d'être sanctionnés par l'expérience.
Delisle avait pris la peine de faire tracer une carte où l'on voyait les routes
diverses que devait suivre la comète, selon le jour de l'année où elle se
retrouverait au périhélie. Par ce travail, Delisle semblait s'être
acquis des facilités et même une espèce de droit à voir et à annoncer le
premier le retour de la comète. D'ailleurs, La
Caille et les autres astronomes qui n'avaient aucune aide, avaient en outre
assez d'autres occupations pour être peu jaloux de perdre leurs nuits, pendant
toute une année peut-être, à la recherche d'une comète qui aurait pu ne pas
se remontrer. Messier,
trop fidèle aux instructions systématiques qu'il avait reçues, se fatigua près
de 18 mois à chercher la comète où elle n'était pas. Il eût été plus
heureux sans doute si son patron s'en fût remis entièrement à lui; car la comète
fut aperçue en Saxe le 25 décembre 1758, à la vue simple, par Johannes-Georg
Palitzsch. Quelques jours après elle fut remarquée de même par le docteur
Hoffmann, et le 18 janvier elle fut encore découverte par un professeur de
Leipzig, qui l'observa, la reconnut pour la comète qu'on attendait, et en
calcula les mouvements. Par un hasard inconcevable, aucun de ces faits ne pénétra
en France, et ce ne fut qu'un mois après, le 21 janvier 1759, que Messier
à son tour aperçut enfin la comète. II fit mystère de sa découverte un peu
tardive; et sans en rien dire à personne qu'à Delisle, il suivit la comète
jusqu'au 14 février, époque où elle se perdit dans les rayons du Soleil.
Enfin, Mayer avertit
La Caille
et Delisle de ce retour, qui les intéressait tous également; et ce dernier
voyant que le secret ne pouvait se garder plus longtemps, permit à Messier
de parler de ses observations, et de faire aux astronomes une confidence qui
leur parut dérisoire. Les astronomes rejetèrent un secours tardif offert de
mauvaise grâce, et qui d'ailleurs était loin d'avoir l'authenticité qu'on
devait désirer dans une recherche si neuve et si importante. Ils
regardèrent comme non avenues les observations de Messier;
ils se mirent tous à observer la comète à l'envi, dans la seconde branche de
sa courbe, quand, après son passage par le périhélie, elle fut, dans les
premiers jours d'avril, dégagée des rayons du Soleil. Delisle, incorrigible,
et dont le goût dominant paraît avoir été celui des collections qu'il
gardait pour lui seul comme un avare qui enfouit son trésor, exigea encore le même
secret pour la comète que Messier
découvrit le 21 janvier 1760. Cette conduite paraît d'autant plus inexplicable,
que Delisle ne calculait aucune orbite, et ne tirait aucune conséquence des
observations dont il s'emparait exclusivement, bien différent en cela de tous
les astronomes, qui, craignant que les mauvais temps ne les empêchent de réunir
des observations en assez grand nombre et convenablement espacées pour en déduire
avec certitude les éléments de l'orbite, se hâtent d'annoncer à toute l'Europe
les découvertes de ce genre.
Vers
ce temps, le vieil astronome ayant renoncé aux sciences et à la chaire
d'astronomie du Collège royal, pour se livrer entièrement à des pratiques de
dévotion, Messier,
abandonné à lui-même, s'occupa de ses recherches favorites avec plus d'ardeur
et de succès. Pendant quinze ans, presque toutes les comètes qui furent découvertes
le furent par lui seul. La
Harpe nous apprend que Louis
XV appelait Messier
le furet des comètes. (Correspondance littéraire, Paris, 1801, tome
I, p.97) :
"En
effet, il a passé sa vie à éventer la marche des comètes, et les cartes qu'il
en a tracées passent pour être très exactes. Le nec plus ultra de son
ambition est d'être de l'Académie de Pétersbourg. C'est, d'ailleurs, un très
honnête homme, et qui a la simplicité d'un enfant. Il y a quelques années qu'il
perdit sa femme; les soins qu'il lui rendit empêchèrent qu'il ne découvrît
une comète qu'il guettait, et que Montagne de Limoges lui escamota; il fut au désespoir...Dès
qu'on lui parlait de la perte qu'il avait faite, il répondait, pensant toujours
à sa comète : Hélas! j'en avais découvert douze; il faut que ce Montagne m'ôte
la treizième! Et là-dessus les larmes lui venaient aux yeux; puis, se
souvenant que c'était sa femme qu'il fallait pleurer, il se mettait à crier:
Ah! cette pauvre femme! et pleurait toujours sa comète."
Nous
ne garantissons pas tous les détails de cette anecdote, mais seulement les
faits astronomiques et ces lignes qui terminent la lettre de
La Harpe
:
"Il
envoya, il y a quelques années, la carte d'une de ses comètes au roi de Prusse,
qui écrivit sur-le-champ à l'Académie de Berlin pour faire élire Messier".
La
recommandation de
La Harpe
en Russie eut le même succès, et Messier
fut nommé par l'Académie
de Petersbourg. A mesure que sa réputation se répandait au dehors, il
voyait croître son très modique revenu; son titre de commis fut changé en
celui d'astronome de la marine; chacune de ses comètes lui procurait l'admission
dans une académie étrangère. Plusieurs fois il s'était présenté à l'Académie
de Paris, mais il n'avait obtenu que des secondes voix. On
lui reprochait de s'être adonné trop exclusivement aux observations, et d'être
resté constamment étranger à tout calcul et à toute théorie. On le
jugeait moins sévèrement dans le reste de l'Europe, et depuis la mort de La
Caille, partout il était regardé comme le premier astronome de France. Peu
à peu les académiciens de Paris se familiarisèrent avec l'idée de donner le
titre de confrère à un simple observateur. En concurrence avec Bailly,
il ne lui manqua qu'une voix pour être admis; il le fut enfin en 1770. Il faut
lui rendre cette justice : il faisait tout ce qui était humainement, possible
avec les moyens dont il pouvait disposer. Une très bonne vue, une excellente
lunette, une pendule, et pour la régler un quart de cercle qui lui servait à
prendre des hauteurs correspondantes: avec un observatoire si peu riche, que
pouvait-on attendre de lui, que des comètes et des éclipses de tout genre? Il
les observait toutes, et il les observait bien; il dessinait les cartes de ses
comètes et des observations qui en étaient susceptibles, comme les passages
de Vénus
et de Mercure
sur le Soleil.
Il calculait ainsi, mais pour les yeux seulement. On a vu que
La Harpe
n'en demandait pas davantage, ignorant que ces cartes ne facilitaient en rien
les calculs de ceux qui travaillent à la théorie. Une fois seulement Messier
donna les éléments de l'orbite
d'une comète, et c'était celle de 1759. Il rapporte ensuite les éléments
qui avaient déjà été obtenus par trois astronomes, La Caille, Maraldi
et Lalande. Or,
si l'on fait la somme des trois inclinaisons
, des trois
distances
périhélies
, etc., on verra
que c'est en prenant le tiers des sommes des trois éléments semblables que Messier
a formé le système d'éléments moyens qu'il a mis dans les Mémoires de
l'Académie pour 1760, pag. 425, en disant cependant qu'il les avait déduits de
ses propres observations par un calcul qui a dû les lui donner à très peu près.
Messier
s'empressa de suivre la planète
Uranus
, aperçue par Herschel
le 13 mars 1781 Cette découverte, unique alors dans les fastes de l'astronomie,
avait été annoncée à Messier
par Maskelyne. Depuis
près d'un an, il observait assidûment le cours du nouvel astre, lorsqu'un
accident terrible vint interrompre ses travaux pour longtemps, et faillit y
mettre un terme pour toujours. Il se promenait, le 6 novembre 1781, avec
le président Saron et ses
enfants, au jardin de Monceaux; il sortait d'une grotte qui avait attiré son
attention; une porte ouverte lui parut l'entrée d'une autre grotte; c'était
une glacière. Il entre sans précaution, et tombe de 25 pieds de haut sur un
tas de glaçons; il se cassa le bras et la cuisse, il a deux côtes enfoncées,
et à la tête une blessure par laquelle il perd beaucoup de sang. On parvient
avec peine à le tirer de la glacière. Malgré l'habileté reconnue d'un
chirurgien son confrère à l'Académie, la cure est longue et imparfaite. Il se
souvient que, dans son enfance, s'étant laissé tomber d'une fenêtre, il avait
eu une cuisse cassée; mais il ne sait plus laquelle, tant la guérison, qui était
l'oeuvre d'un paysan de son village, avait été heureuse. Il prend en dégoût
l'art et la science; il se met entre les mains de Dumont, plus connu sous le nom
de Valdajou, qui lui casse la cuisse de nouveau pour la mieux remettre, et le
replace encore pour plusieurs mois sur le lit, qu'il ne quittait que depuis
quelques jours. Tous les
ordres de la société, prirent part à son malheur. Le président Saron, Boscovich
et Sage,
ses confrères, se distinguèrent parmi ceux qui lui prodiguaient les marques du
plus tendre intérêt. Ce dernier lui fit obtenir une pension de 1000 livres et
une gratification de 2400 liv. Un an et trois jours après sa chute, il remonte
pour la première fois à son observatoire pour se préparer à l'observation du
passage
de Mercure
qu'il vit entrer
sur le Soleil, trois jours plus tard, le 12 novembre 1782. Il reprend le cours
de ses travaux. Devenu académicien pensionnaire à son tour, en 1793, il voit
quelques jours après supprimer l'Académie, ses pensions, et le traitement qu'il
recevait de la marine, qui cesse en même temps de payer le loyer de son
observatoire à l'hôtel de Cluny. Il continue cependant d'y demeurer, et ne
change rien à ses habitudes, malgré les embarras de sa position. Il est a
croire qu'heureusement il avait pour subsister quelques épargnes; car il était
très économe, et savait très bien ménager son modique revenu. Au reste, il
paraît que ses ressources étaient bien bornées, puisqu'elles ne lui
fournissaient pas même les moyens d'alimenter la lampe qui servait à ses
observations nocturnes; et plusieurs fois nous l'avons vu venir chez Lalande
pour y renouveler la provision d'huile qu'il consommait dans son observatoire. Vers
la fin du mois de septembre 1793, il découvre une comète dans le serpentaire. Les
astronomes de
Paris
étaient alors dispersés; Saron seul y restait, mais en prison. Messier
lui fait passer ses observations; Saron les calcule et détermine l'orbite, peu
de jours avant l'arrêt odieux et inique qui termina la vie de ce savant et
respectable magistrat. Quelque temps après Messier
vit des jours plus heureux : l'Institut, le Bureau des Longitudes et
la Légion
d'honneur, dont il devint membre successivement, réparèrent avec usure les
pertes qu'il avait éprouvées dans sa fortune, et lui firent connaître une
aisance dont il profita pour faire du bien à sa famille. Il ne lui restait
point d'enfants de son mariage; il avait appelé successivement auprès de lui
une soeur et un frère, qu'il eut, le chagrin de perdre : il les remplaça par
une nièce, aujourd'hui Mme Bertrand, qui, pendant les dix-neuf dernières années
de sa vie, lui a rendu les soins les plus assidus. Sa carrière se
prolongea sans aucune infirmité jusqu'à l'âge de 82 ans; alors sa vue baissa
considérablement; il ne pouvait lire ou écrire qu'avec une forte loupe, qui le
fatiguait : c'est ce qui l'a empêché de mettre en ordre ses Mémoires; car, en
sa qualité d'observateur, il ne voyait, n'entendait rien, dont il ne prît
note. Ses remarques auraient
pu faire un supplément, au moins curieux, aux registres de l'Académie et du
Bureau des Longitudes. Ses jugements, assez sévères, étaient parfois injustes;
par un effet de ses préventions contre la science et les savants : mais il ne
les écrivait sans doute que pour lui-même, et le public les aurait
probablement ignorés toujours, sans quelques feuilles détachées qui se
trouvaient dans les volumes de sa bibliothèque, vendus à sa mort par ses héritiers.
Après une attaque de paralysie, il avait reparu aux réunions académiques;
mais ses forces diminuant de jour en jour, il demeura chez lui pendant deux ans.
Attaqué d'une hydropisie qui le tint alité deux jours, il expira dans la nuit
du 11 au 12 avril 1817, âgé de 86 ans 9 mois et 18 jours.
Messier
n'a composé aucun ouvrage; on n'a de lui que quelques Mémoires, où il rend
compte de ses observations astronomiques et météorologiques elles sont
disséminées dans les volumes de l'Académie et dans ceux de
la Connaissance
des Temps, où l'on a réuni ses éclipses
des satellites
de Jupiter. Généralement, il voyait les immersions
un peu plus tard, et les émersions
plus tôt que les autres astronomes; ce qui pouvait prouver l'excellence
de sa vue et celle de sa lunette. Maraldi
cependant n'employait qu'avec réserve ces observations, qu'il jugeait peu
comparables à celles que les voyageurs peuvent. faire pour déterminer la
longitude. Nous avons de Messier
un grand nombre d'observations d'une centaine de taches
du Soleil. Ces
taches ont toutes été observées au moins trois jours différents, ce qui
suffit pour déterminer par chacune en particulier les éléments et la durée
de la rotation du Soleil. Nous n'avons rien dit d'un voyage du marquis de
Courtanvaux sur la frégate l'Aurore, pour essayer plusieurs instruments
relatifs à la longitude.
Paris
, 1768, in-4°. Dans ce Voyage, qui avait pour objet principal la vérification
des montres marines de Leroy, Messier
fit les observations pour régler les montres; il dessina la carte, et Pingré
rédigea la relation.
Lalande,
lorsqu'il publia en 1775 un nouveau globe céleste, avait consacré à la mémoire
de cet infatigable observateur une nouvelle constellation sous le nom du Messier
, ou Garde-Moisson, qu'il forma de quelques petites étoiles
éparses entre Céphée
, Cassiopée
et la Girafe
. Son ami Boscovich
lui fit à cette occasion ce distique :
Sidera
non messes Messerius iste tuetur :
Certe erat ille suo dignes inesse polo.
Nous
aurions parlé bien moins encore d'une brochure in-4°, citée en note dans
la Biographie
universelle, tome XXVIII, page 439, sous ce titre: Grande Comète qui a paru
à la naissance de Napoléon-le-Grand, découverte et observée pendant quatre
mois, Paris, 1808. Il m'en avait remis le manuscrit pour que je l'insérasse
dans la partie historique des Mémoires de l'Institut; sur mon refus, il la fit
imprimer à part, pour avoir occasion d'apprendre à Napoléon
que depuis longtemps la marine avait cessé de payer le loyer de son
observatoire. Napoléon ne parut faire aucune attention ni à la brochure ni à
la note qui était au-dessous du titre.
Dans
sa dernière maladie, on lui annonça un médecin, envoyé par son confrère Tenon.
Messier
se détourna pour ne pas le voir; et quand il sut qu'il s'était retiré, il
demanda seulement : Qu'a dit ce docteur? Ce furent les derniers mots qu'il
prononça. En toute occasion, il montra le peu de cas qu'il faisait des théories
: il ne prisait que la pratique. On aurait pu lui demander à quoi aurait pu
servir le plus grand nombre de ses observations, si l'on n'avait eu la théorie
en vue. Quand il avait observé un phénomène, et que, soit par la faute des
tables, soit par la négligence du calculateur, il trouvait quelque différence
notable entre l'annonce et l'observation, il ne manquait pas de la faire
remarquer avec une joie maligne. Il ne songeait pas que sans ces annonces, même
imparfaites, la plupart de ses observations lui eussent été presque
impossibles, et que pour mériter tout à fait le titre d'astronome, il n'est
pas mal de joindre un peu de science à la pratique, qui n'en est que plus sûre
quand elle est éclairée. On
peut voir son éloge historique dans les Mémoires de l'Institut pour l'année
1817. (Delambre,
1822).
Leggi
la voce Comet
come appare nel
A
New Royal and Universal Dictionary of Arts and Sciences,
London
1770-1771, Printed of J. Cooke
di
M.
Hinde, W. Squire, J. Marshall, Thomas Cooke
www.atlascoelestis.com
di
FELICE
STOPPA