di
Felice Stoppa
Breve storia della cartografia celeste occidentale
http://www.eanweb.com/2011/breve-storia-della-cartografia-celeste-occidentale/
Le costellazioni scomparse dal cielo
http://www.atlascoelestis.com/introduz.%20desuete.htm
Sudarium Veronicae
di Antonio Schyrle di Rheita, 1643
La costellazione identifica una piccola zona del cielo posta di fianco alla testa dell' Hidra, dove l'autore ha voluto collocare un simbolo caro alle credenze della sua religione. Nessun astronomo ha mai utilizzato operativamente questa costellazione.
Flammarion, nel suo Les Etoiles et les curiosités du ciel, Paris 1872, ci presenta la riproduzione de Le Voile de sainte Véronique accompagnandola con un suo commento fortemente ironico.
La pagina del libro di Flammarion è tratta dal capitolo che descrive la costellazione del Sestante. Introdotta da J. Hevelius nel 1690 con la sua opera Uranographia, la costellazione era stata collocata proprio nello spazio voluto da Antonio Schyrle di Rheita per il suo Sudarium Veronicae.
Ecco di seguito il Sestante, sempre da Les Etoiles di Flammarion che per l'occasione aveva rifatto incidere, ma in un formato più piccolo, per il suo libro, tutte le tavole dell' Uranographia, Berlino 1801, di Bode.
L’immagine
proposta da Flammarion è però anche presente nell’opera di
Johann Zahn: Oculus artificialis teledioptricus, sive, Telescopium, ex Abditis rerum
Naturalium & Artificialium principiis protractum novâ
methodo, eâque
solidâ
explicatum ac comprimis è triplici fundamento Physico seu Naturali, Mathematico
Dioptrico et Mechanico, seu Practico stabilitum,
Herbipoli 1685, che nel terzo volume, nelle pagine 204-211 del capitolo V, dove
fa una rassegna delle costellazioni riconosciute all’epoca e degli oggetti
particolari osservabili al telescopio, rimanda al lavoro di
Antonio Schyrle di Rheita rappresentando poi in una incisione
l’immagine della costellazione. A quanto scrive Zahn, De Rheita in una lettera
al gesuita J. Caramuel (da Colonia, 24 aprile 1643) dice di aver osservato con
il suo telescopio binoculare il "sudarium" nel segno del Leone, tra i
cerchi dell'equinoziale e lo zodiaco.
Il
volume di Zahn può essere consultato al seguente indirizzo:
La stessa immagine è però presente in una incisione contenuta in una pubblicazione precedente a quella di Johann Zahn.
La troviamo in Athanasius Kircher, Iter Exstaticum Coeleste , quo Mundi opificium, id est, Coelestis Expansi, siderumque tam errantium, quàm fixorum natura, vires, proprietates, singulorumque compositio & structura, ab infimo Telluris globo, usque ad ultima Mundi confinia, per ficti raptus integumentum explorata, novâ hypothesi exponitur ad veritatem, interlocutoribus Cosmiele et Theodidacto, Herbipolis e Norimberga 1671.
Dove l’autore cita la costellazione di Sudarium Veronicae confermando le fonti che abbiamo letto in Zahn ed in Flammarion.
Quella contenuta in Kircher non è comunque l’incisione originale. Questa va ricercata in alcune delle copie della lettera di Antonio Schyrle di Rheita scritta al gesuita J. Caramuel da Colonia il 24 aprile 1643, che è pubblicata con la prima opera del nostro autore, Anton Maria Schyrleus de Rheita, Novem stellae circa Iovem, circa Saturnum sex, circa Martem non-nullae, a p. Antonio Reita detectae et satellitibus adiudicat[a]e ... / publicabat Franciscus Penneman Dunens, Lovanij 1643.
L'immagine della costellazione è presente alla pagina 90 di una copia di tale libro che è stata di proprietà della Bibliotheca majori Coll. Rom. Societ. Jesu. e depositata alla Biblioteca Nazionale Vitt. Emanuele II di Roma con la classificazione 12/24A/23. Manca invece, nella stessa pagina, della copia di proprietà del Museo Galileo di Firenze.
Copia della pagina 90 e del titolo da Bibliotheca majori Coll. Rom. Societ. Jesu
Pagina 90 della copia di proprietà del Museo Galileo di Firenze
Iter Extaticum Coeleste può essere consultato al seguente indirizzo per cortesia di e/rara della ETH- Bibliothek
https://www.e-rara.ch/zut/content/titleinfo/336968
Dal quale propongo il titolo dell’opera, il capitolo relativo alle stelle osservate al telescopio e l’incisione che ritrae Sudarium Veronicae.
Anton Maria Schyrleus de Rheita, Novem stellae circa Iovem, circa Saturnum sex, circa Martem non-nullae, a p. Antonio Reita detectae et satellitibus adiudicat[a]e ... / publicabat Franciscus Penneman Dunens, Lovanij 1643
può essere consultato al seguente indirizzo per cortesia di
https://bibdig.museogalileo.it/Teca/Viewer?an=000000978796
Antonio Schyrle di Rheita
A cura di
Rheita,
P. Schyrle de (né en 1597 en Bohême, mort à Ravenne en 1660), de l'ordre des
capucins, fut un anticopernicien décidé. Dans la préface de son livre qui
porte le singulier titre de Oculus Enoch et Eliae, sive radius
sidero-mysticus (Anvers, 1645, avec une dédicace à Jésus-Christ, et une
autre à l'empereur Ferdinand III), il déclare hardiment "qu'après
avoir longtemps médité sur les systèmes de Ptolémée,
de Copernic, de Tycho
et d'autres astronomes, il s'est convaincu que tous ont avancé des choses
superflues, déplaisantes et peu conformes aux phénomènes." Il s'est
borné à retourner le système de Tycho, à peu près comme Tycho avait retourné
celui de Copernic; en supprimant les épicycles , il les remplace par des
hypocycles; au lieu de faire tourner sur l'excentrique le centre d'un petit
épicycle,
il fait tourner le cercle de l'excentrique sur la circonférence d'un petit
cercle auquel il ne donne pas de nom. Toutes ces hypothèses ne sont accompagnées
d'aucune démonstration, ni d'aucun calcul. Il faut les mettre sur la même
ligne que ses Huit satellites de Jupiter, qu'il dédia à Urbain VIII,
sous le nom d'Astres Urbanoctaviens.
Voici
cependant quelques idées qui méritent d'être signalées. Schyrle pense que
les étoiles ont des mouvements propre que l'énormité de leur distance nous
empêche de distinguer; que les étoiles changeantes ou périodiques pourraient
bien avoir de grandes orbites et de longues révolutions; enfin, que dans le
système de Copernic la chaleur devrait être proportionnelle au rayon du parallèle
terrestre; elle serait absolument nulle aux pôles, où le parallèle se réduit
à un point; car, ajoute-t-il, c'est le mouvement qui produit la chaleur.
Schyrle
construisit le premier une lunette astronomique d'après les données de Kepler.
Le terme d'oculaire et d'objectif , appliqués aux deux verres
dont le dernier est tourné vers l'objet et le premier vers l'œil de l'observateur,
viennent de lui. Il raconte qu'en 1642 il vit, à Cologne, passer devant le
Soleil une troupe (turnam) d'étoiles filantes qui se succédèrent
pendant quatorze jours, et que l'éclat du Soleil en était considérablement
affaibli.
-
Soleil
offusqué
Le
passage d'étoiles filantes ou d'astéroïdes devant le disque du Soleil n'est
pas un phénomène rare. Ainsi en 1547, vers l'époque de la bataille de Mühlberg,
on vit l'astre radieux s'obscurcir au point de laisser apercevoir les étoiles
en plein midi. Ce phénomène,
qui dura trois jours, ne put s'expliquer ni par des brouillards, ni par des
cendres volcaniques.
Kepler,
qui voulut en chercher la cause, l'attribua à l'interposition d'une matière
cométaire, materia cometica . Des
obscurcissements semblables, observés déjà en 1090 et 1208, le premier durant
trois heures, le second durant six heures, ont été attribués par
Chladni
et Schnurrer au passage de masses météoriques. Schyrle de Rheita a, le
premier, attribué ces phénomènes à l'interposition de petites étoiles ou
astéroïdes, et c'est l'hypothèse qui a prévalu.
Roche
:
Mémoire sur les offuscations
du Soleil.
Ce
capucin astronome n'est pas éloigné de croire que les planètes sont habitées.
"Si Jupiter a, dit-il, des habitants de
Nous
ne dirons rien de sa Théo-astronomia, opus theologis utile et jucundum,
dédiée à
La première lunette - C'est dans son Oculus Enoch, à propos de son binocle astronomique (oculus astronomicus), qui était une lunette à deux oculaires, que Schyrle de Rheita rapporte, le premier, l'histoire de Jean Lippens de Zélande, qui ayant par hasard combiné un verre convexe avec un verre concave, vit les objets à la fois plus gros et plus rapprochés. Avec ces deux lentilles placées dans un tube, il faisait voir aux passants le coq du clocher. Le bruit de cette invention s'étant répandu, les curieux venaient en foule pour admirer ce prodige. Le marquis de Spinola acheta la lunette et en fit présent à l'archiduc Albert d'Autriche. Les magistrats de la localité mandèrent l'opticien et lui payèrent chèrement une lunette pareille, mais à la condition qu'il en garderait le secret. C'est ainsi que l'invention fut tenue secrète jusqu'au moment où Galilée en eut connaissance. Tel est le récit de Schyrle de Rheita
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Oculus Enoch et Eliae, sive radius sidereomysticus
Aggiornamento MAGGIO 2018